20 septembre 2010

Le crétinisme sarkozyen a encore de beaux jours devant lui

La soixantaine bien tassée. Le type regarde le « tract » que je lui tends. Juillet 2011. Sarkozy plongea dans la folie. Et si c’était vrai ? Il tend ses deux bras, paumes ouvertes. « J’ai les mains propres… Votre dégueulis, hein… » Moue d’écœurement. Regard de mépris. Je ne réponds pas. Il insiste. « Le respect, hein… Et le respect ? » « Quoi, le respect ? Le respect… du président ?… Moi, vous savez, je respecte les gens quand ils sont respectables… Alors le président… » Le type va pour s’éloigner.  Je me dis qu’il aimerait bien me casser la gueule. Les séances de dédicaces peuvent se révéler dangereuses. « Vous avez quel âge ? » J’hésite à répondre. Je lui donne mon âge. Si ça peut le calmer… « Et vous avez fait quoi de votre vie ? » J’ai envie de lui dire que je suis un assisté, un chômeur, et d’ailleurs à cinquante ans je n’ai toujours pas de Rolex… Je préfère me taire. Le type s’en va en ruminant sa haine et son mépris. Sarkozy fait maintenant partie, avec la peine de mort, le racisme et la corrida, des sujets sensibles qu’on ne peut pas évoquer sans s’écharper si on n’est pas du même avis. La guerre civile peut commencer.

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