20 septembre 2010

Visite de Sarkozy à l’hôpital de Nancy (2009). La personne chargée de lui tendre une blouse blanche ne devait pas être plus grande que le président


Ignoré par les médias mais plébiscité par ses lecteurs, ce roman me vaut, outre la sympathie d'un public qui n'en peut plus du petit chef à la santé mentale fragile et apprécie de pouvoir s'amuser un peu avec un livre qui décrypte la folie, la muflerie et l'indigence intellectuelle du premier personnage de l'Etat, quelques confidences savoureuses (mais aussi parfois terriblement tristes) au hasard des fêtes du livre où je me rends pour en faire la "promotion". C’est qu’ils sont nombreux, les gens à avoir côtoyé, fût-ce pendant quelques minutes et en se pinçant le nez, celui qu'il nous faut hélas continuer à appeler "le président"! Ce fut le cas à Nancy, lors de la (géniale) manifestation Le Livre sur la Place, où j'étais invité par la librairie L'Autre rive.

Le 12 mai 2009, le président Je suis partout se rendait à Nancy, pour une visite-éclair (une façon de parler, puisque Sarkozy ne fait QUE des visites-éclair!) à l'hôpital de la ville. On se souvient qu'à l'époque les médias avaient évoqué le coût astronomique de cette visite, estimé à 2,35 millions d'euros. Personne n'avait révélé à l'époque un détail piquant (qui s'est répété depuis à plusieurs reprises, notamment lors de la visite à l'usine Faurecia de Flers ou chez Turbomeca en juin 2010): l'employé chargé de tendre une blouse blanche au chef de l'Etat avait été soigneusement choisi en raison de sa petite taille.

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