28 novembre 2010

Ça se durcit! Le dîner du Siècle était bien gardé

Le 24 novembre, la police a interpellé le réalisateur Pierre Carles et de nombreux opposants au Dîner du Siècle rassemblés place de la Concorde (lire sur Politis). Voilà qui promet une chaude ambiance pour le raout organisé le 23 février 2011 à l'Elysée par Fernand Buron et ses camarades!

23 novembre 2010

La princesse de Fortuny-Orgerus explique l'obsession de Sarkozy pour la pédophilie: c'est dans "Je suis partout…"

Au début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy s'était déjà pris les pieds dans le tapis en prétendant (auprès de Michel Onfray) que pour lui "les pédophiles naissent pédophiles", et voilà que pour esquiver la question légitime d'un journaliste sur sa responsabilité dans l'affaire Karachi, il s'en tire encore par une lamentable et scabreuse pirouette sur la potentielle pédophilie dudit journaliste (euh, vous êtes bien dans la réalité, et pas dans un roman de politique-friction qui essaierait de prouver que le chef de l'Etat n'est plus tout à fait sain d'esprit…). On va beaucoup se gausser ces prochains jours (avant de passer à autre chose) sur l'obsession sarkozyenne de la pédophilie. Qu'on me permette de dire à celles et ceux qui n'auraient pas encore lu le présent roman, que l'explication sur cette obsession maniaque y est largement explicitée grâce, notamment, à la princesse de Fortuny-Orgerus, héroïne enfantine de l'infantile président. Pour tout savoir, il vous faudra banquer 18 euros, désolé!

22 novembre 2010

Santé mentale. Sarkozy traite un journaliste de pédophile pour se défendre des accusations portées contre lui dans l'affaire Karachi…

Serions-nous entrés dans la ligne droite qui mène à la folie évoquée dans le présent roman ? (qui se déroule, rappelons-le, en juillet 2011)
Quelques heures après avoir envoyé bouler son confrère roumain au sommet de l'OTAN à Lisbonne, Sarkozy a donné une nouvelle fois la preuve de l'altération de sa santé mentale (lire sur le site de L'Express).

De la peste au choléra… Berlusconi au président roumain, à propos de Sarkozy: "Laisse tomber, ce type est fou!"

Au sommet de l'OTAN à Lisbonne, le président roumain Traian Basecu après s'être fait rembarrer par le président français, est allé s'ouvrir à Silvio Berlusconi de ses déboires avec Sarkozy (semble-t-il de plus en plus ravagé). D’après le journaliste de financial.magazine.net, qui a assisté à la conversation, Berlusconi aurait dit au président roumain, avec un geste éloquent du doigt sur le front : "Laisse tomber Sarkozy, ce type est fou!"

19 novembre 2010

Karachigate. Le terrrible aveu de Sarkozy: "Sans le faire exprès, j'ai tué 11 Français. Et maintenant, les juges d'instruction!"

S'il est difficile de faire de l'humour avec le Karachigate (14 morts, dont 11 de nos concitoyens vraisemblablement victimes de la sinistre raison d'Etat), à côté duquel l'affaire Woerth-Bétancourt est une pochade à la Agatha Christie, il est néanmoins possible de dire que cela pourrait bien être l'affaire de trop pour Nicolas Sarkozy et précipiter la métamophose du président Je suis partout en président Je suis nulle part.
A lire sur le blog (paranoïaque) de Nicolas Minus.

15 novembre 2010

"Je suis partout", un titre qui fait débat

Une fois n'est pas coutume, ce week-end, lors du festival Paris Noir, à la Maison des Métallos, je me suis encore fait "rappeler à l'ordre" par des lecteurs (ou plutôt par des non-lecteurs…) à cause de la première partie de mon titre, qui rappelle fâcheusement le sinistre journal collabo "Je suis partout" [et aussi le titre d'une magnifique chanson d'Hubert-Félix Thiéfaine, soit dit en passant…] "Vous n'auriez pas dû appeler votre livre ainsi…" "Vous savez que Je suis partout était un journal collabo?" "Vous vous croyez malin?!"
Ma réponse à ce genre de remarque est invariable. Je suis partout, c'est (en tout cas dans cette fiction) le sobriquet que les Français(e)s vont donner, en 2011, à Sarkozy, à cause de sa propension à être partout partout partout (ou de son ubiquité, si vous voulez…). Je pense même que cela aurait déjà été fait s'il n'y avait ce fâcheux précédent… Un point, c'est tout. Devais-je me priver de cette expression au seul prétexte qu'elle rappelle un journal fasciste, raciste, antisémite, et que cela risque de me faire accuser de mauvais esprit? Je ne le pense pas…

Fillon rempile à Matignon. Le scénario de "Je suis partout" se confirme

Dans "Je suis partout…"saint François Fillon, usé par 4 années d’humiliations de la part de son petit maître élyséen, souffre le martyre. Une atroce sciatique récurrente le contraint à porter la minerve, et il est l’objet de toutes les brimades de la part des Guaino, Hortefeux et consorts, qui l’ont surnommé Mister Nobody.

Dans la réalité, après une séquence d’enfumage dans la pure tradition d’un pouvoir sarkozyste aux abois, où l’on ne lésine pas sur les moyens – Borloo allant jusqu’à se rafraîchir le portrait pour créer l'illusion de son ascension matignonne, avant de se faire éjecter de la façon que l'on sait –, François Fillon reprend la barre pour aller jusqu’au bout de son chemin de croix.

Sabordage du ministère de l’Identité nationale: Claude Guéant anticipe le scénario de "Je suis partout…"

Dans "Je suis partout…", le tout-puissant Claude Guéant annonce la suppression du ministère de l’Identité nationale à un Éric Besson déconfit, qui ne va pas s'en remettre et va sombrer dans une profonde dépression.
Les stratèges élyséens viennent, encore une fois, de fournir la preuve que le présent roman est… VISIONNAIRE.
En revanche, Brice Hortefeux, ministre d'extrême droite condamné pour injure raciale, reste à son poste…

Bientôt en ligne sur Daily Motion: le procès d’Éric Besson (qui reste d'actualité, même si Judas de Donzère a changé d'affectation).

Cruauté mentale. Villepin achète la maison de Sarah Bernhardt et s'empare de "la princesse de Fortuny-Orgerus" chère à Sarkozy

En s'installant dans l’ancien hôtel particulier de Sarah Bernhardt, rue Fortuny (17e arrondissement de Paris), Dominique de Villepin se rappelle triplement au bon souvenir de son âme damnée Sarkozy.
1°) Il martèle sournoisement à son ennemi une maxime chère à l’actrice: "Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier."
2°) Il le nargue en s'installant juste en face de l'hôtel particulier où le président Je suis partout passa une partie de son enfance, chez son grand-père maternel Papy Mallah (notamment l'épisode douloureux où Nicolas Minus fut lâchement abandonné par son vilain papa-qu'il-hait-tant-et-trompait-sa-môman-adorée, en 1960).
3°) Il s'empare symboliquement de la princesse de Fortuny-Orgerus, héroïne de l'enfance contrariée de Nicolas Minus, qui fut, vous le lirez dans le roman, l'objet de tous les fantasmes du jeune Sarko, lequel écrivit, l'année où il redoubla sa 6e, un texte à sa gloire, à lire ici.

10 novembre 2010

Nous les maîtres du monde, un roman de Nicolas Jaillet

Contrairement à ce que pourrait laisser croire son titre pétaradant, Nous les maîtres du monde n'est pas le récit de la fantasmagorie contrariée d'un Sarkozy se rêvant l'égal de Barack Obama, mais un roman épatant de Nicolas Jaillet, que je viens d'éditer aux éditions Après la Lune, et dont Folio réédite ce mois-ci le magnifique Sansalina, paru en 2007. Si vous aimez les histoires de super-héros, vous serez enchanté car Jaillet (blog ici) dynamite le genre avec ce thriller palpitant, sauvage et drôle, qui se déroule en 2037.
Nous les maîtres du monde, Nicolas Jaillet, éds Après la Lune, 304 pages, 15€ - Critique de Pierre Faverolle sur black-novel.

09 novembre 2010

De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi, un roman dont Houellebecq est la guest-star

Il y a 40 ans, Charles de Gaulle s’éteignait. Il y a 10 ans, je me mis en tête de raconter la rencontre (improbable mais totalement historique) entre Van Gogh et de Gaulle, dont le pitch peut se résumer ainsi: "Dans 2 jours, Van Gogh va mourir. Dans 4 mois, de Gaulle va naître. Mais ils vont se rencontrer…" Cela donna De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi (Après la Lune). Je signale en outre à ses admirateurs qu'en guest-star de ce roman figure un certain Michel Houellebecq, notre géniallissime prix Goncourt 2010 (le seul être humain (?) qui refusa de me serrer la main, il faudra que je vous raconte ça un de ces jours, c'est assez piquant…)
La critique sur Polarnoir. Acheter le livre sur Fnac.com.

Splendeur et misère du sarkozysme. Max Gallo est-il vraiment crétin?

Dans une interview au Point (à l'occasion de la mort du général de Gaulle), l’ex-mitterrandolâtre repenti (reconverti dans le sarkozysme mou du bulbe)  Max Gallo vient de déclarer "Les actes de Sarkozy diront s'il est gaulliste". Cette saillie, qui prouve à quel point l’immortalité peut avoir de fâcheuses conséquences sur l’intellect des académiciens, lui vaut les moqueries de Nicolas Minus, qui se demande sur son blog paranoïaque: "Mais comment fait-il pour être aussi con?"

Souvenirs, souvenirs. 9 novembre 1970, le jour où Nicolas Minus pleura beaucoup, décida que c’était assez, et qu'il allait lui aussi devenir président

Ce matin, le président Je suis partout va se recueillir sur la tombe du général de Gaulle, en compagnie de son fidèle souffre-douleur Fillon, bientôt renouvelé dans ses (f)onctions. Entre un tic du pif, une pichenette de poudre et une larme de crocodile, nul doute qu’il se souviendra de LA scène capitale, 40 ans plus tôt, quand Nicolas Minus prit la funeste décision de devenir un jour président…

Le général était mort depuis trois jours et nos larmes étaient intarissables. Deux jours que nous pleurions, Dadu et moi. On tournait en rond en écoutant la radio, en lisant et relisant les journaux. L’appartement sentait la cendre, la suie, la poussière, comme quand grand-père Mallah est parti. J'arrivais pas à croire que le général était mort, qu'il avait aussi peu profité de sa retraite. À cinq heures je suis allé faire un tour aux Batignoles en vélo, j'avais besoin de m’aérer la tête… J'ai pris la deuxième édition de France Soir au kiosque et j’ai aperçu Guillaume qui faisait un flipper au Chaptal avec sa copine la blondasse, ça m’a foutu en rogne. Je suis revenu comme un bolide rue Fortuny. Je suis allé m’enfermer dans ma chambre, j'avais besoin d'être seul. J’ai lu et relu tous les articles sur la mort du général. Qu'est-ce qui va nous arriver, maintenant que vous êtes parti, mon général ?…
La suite ICI, les conséquences dans Je suis partout.

07 novembre 2010

Quand Jean Viard parle de Sarkozy, la sociologie est un sport de… courtisan…

Le grand sociologue enfonceur de portes ouvertes qu’est Jean Viard (que j’ai bien connu jadis, dans une autre vie, peu après qu'il eût conseillé és-tripatouillages le grand humaniste Bernard Tapie et versé dans la béatification de Christine Ockrent) le déclare sans ambages (et sans pouffer) dans le JDD. Sarkozy [ici] supporte beaucoup de critiques dues à un système qu’a voulu la gauche – et que son caractère rend souvent odieux."
Si l’on a bien compris la rhétorique du monsieur, c'est le caractère du système [lire le quinquennat, qui, comme chacun sait, est la cause de tous nos maux] qui le rend odieux (et non pas ce président odieux qui met en danger la démocratie).

Villepin sur Europe 1 : "Sarkozy est un des problèmes de la France"

Six mois avant le procès en appel Clearstream (mai 2011), huit mois avant la fracassante déclaration de guerre de DdV sur le site Rue89, (19 juillet 2011) que vous pouvez lire en exclusivité dans "Je suis partout…" et ICI, les couteaux s’aiguisent, l’odeur du sang frais monte aux narines des fauves, et cette politique-friction s’avère de plus en plus… visionnaire!

03 novembre 2010

Bernard Squarcini: "Nicolas Sarkozy est le fils spirituel de Edgar J. Hoover"

Bernard Squarcini, grand patron du renseignement français (DCRI), n'en fait plus mystère. "Le président de la République est chaque jour de plus en plus paranoïaque, il se prend pour Edgar J. Hoover. Les services ne savent plus comment le gérer. Son conseiller ventriloque Jules Dessanti est au bord de la dépression… Il ne cesse de prononcer cette mystérieuse phrase: "Mindenhol vagyok". Léotard avait raison, ça va mal finir!"

Paranoïa et espionnage des journalistes. Nicolas Sarkozy: "Je suis partout partout partout!"

Le Canard enchaîné de ce matin (lire sur leMonde.fr) nous apprend que Sarkozy se prend pour Edgar J. Hoover, patron paranoïaque du FBI (pendant 48 ans!), et supervise personnellement la surveillance des journalistes!…
Cette nouvelle, qui n'étonnera que les béotiens et les perdreaux de l'année 2007, ne surprendra pas les lecteurs de Je suis partout…, qui savent maintenant comment va finir le 5e président de la 5e République, en juillet 2011. MAL, TRES MAL!

02 novembre 2010

Stewart et Colbert. "Manifestation pour le retour de la santé mentale". Une idée à importer en France…

En réaction au raz-de-marée des Tea-Party (vous savez, ces gens qui ont le QI de Nadine Morano), Jon Stewart et Stephen Colbert, deux humoristes US, viennent d'organiser une double manifestation à Washington (lire sur Radio Canada), Rally to restore sanity (Rassemblement pour le retour de la santé mentale) et March to keep fear alive (Marche pour entretenir la peur). Comme le disait fort justement Bernard Guetta ce matin sur France Inter, lors de la matinale (réjouissante, ah, le rire de Peter Sellars!) aux Etats-Unis, "N’ironisons pas trop sur les Américains, nous ne sommes pas tellement mieux…"
C'est la raison pour laquelle il me semble urgent et important d'importer ce genre de manif dans l'Hexagone. C'est pourquoi je m'associe pleinement à l'initiative de Fernand Buron, le ®pov'con officiel de Sarkozy, qui a prévu d'organiser un raout devant l'Elysée le 23 février 2011, pour les 3 ans du "casse-toi pov'con". Affaire à suivre…

01 novembre 2010

"La chute", Désobéissance

Tout petit, Sarkozy était fasciné par la séquence du film Le grand restaurant dans laquelle Louis de Funès joue les petits Führer devant un Bernard Blier étourdi… 
Je ne résiste pas au plaisir de vous proposer cette petite fantaisie autour du film La chute, que le président a visionné tout récemment…

Caporalisme. Philippe Val vire Gérald Dahan qui donne des boutons à Alliot-Marie et Sarkozy

Le doigt sur la couture du pantalon, Philippe Val, l’ex-chansonnier devenu Grand Conducator Equarrisseur es-ondes hertziennes de la sarkozye, a viré de France Inter l’humoriste Gérald Dahan (un temps suspecté de rouler pour l’UMP!), qui venait de vitrioler en direct (et sous ses yeux décomposés) la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie, dans une chronique à côté de laquelle les flèches de Porte et Guillon passent pour d'aimables bluettes… Dans quelques années, quand le président Je suis partout et tous les potentats de son oligarchie bananière seront à la retraite, ou en prison, ou aux Alcooliques anonymes, ou pantoufleront dans le privé, il faudra se délecter de cette vidéo… (que je découvre seulement):

Faut-il interner Nadine Morano?

A lire sur le blog de Fernand Buron (de plus en plus excité depuis qu’il a décidé de retourner prochainement à l’Elysée pour sonner les cloches au président Je suis partout).

Antoine Paganelli, le magistrat qui contribue à la "fellation des délits d'outrage"

Antoine Paganelli, procureur de la République de Valence (Drôme), n'est pas homme à rechigner à la tâche pour faire un petit plaisir aux amis du président. Ce grandiose magistrat n'a pas hésité à braver le ridicule en ordonnant des poursuites judiciaires pour outrage contre le quidam qui a proposé par courriel à Rachida Dati (ex-garde des Sceaux reconvertie en lapsuceuse-linguae) de lui "faire une inflation". Ledit quidam, qui a subi 48 heures de garde à vue, une perquisition en règle de sa maison et la confiscation de son ordinateur, sera jugé le 3 décembre à Valence. En présence du GIGN?
Pour tout savoir sur le délit d'outrage, allez faire un tour sur le site du CODEDO.