11 mai 2011

Faux-cul. Xavier Durringer : "La Conquête" n'est pas un film polémique

Avant de voir le film (personnellement je n'irai pas le voir), je serais tenté de dire que Xavier Durringer, le réalisateur (dont j'avais adoré le premier film, La nage indienne) et Patrick Rotman, le scénariste, jouent les faux-culs en majesté. Et que notre film n'est pas polémique, ouh-la-la, non, ça va pas la tête, et que, oui, ouh-la-la, ça a été vachement dur de trouver une prod’, et il faut voir comment les chaînes de télé sont effarouchées à l'idée de s'associer à un projet qui bouscule notre pauvre petit président…
En attendant, ces gens-là (on est content pour eux) ont accès à tous les médias… Ce qui ne fut pas, mais alors pas du tout, mon cas lorsque je lâchai le présent OVNI dans les librairies il y a maintenant presque un an (avec le succès médiatique que l’on sait…)

08 mai 2011

"Sarkozy, dégage!" Vladimir Bizet-Sefani, perturbateur citoyen du président à Port-Louis

Vladimir Bizet Sefani, c'est ce type avec qui les facétieux gardes du corps du président essayent de faire avaler de l'huile de ricin, sur la photo. Présent lors du discours de Port-Louis, près de Lorient, au cours duquel Sarkozy a blablaté sur les résistants, etc, etc, etc [bref, que des trucs dont il se contrefout], ce conseiller municipal de Lannester, également militant CGT et, on l'espère, décoré de la Légion d’honneur en 2012, a osé crier au président ce que des millions de Français pensent tout bas (pour le moment…) : "Votre politique est une insulte, c'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité !" Autrement dit, Sarkozy, dégage ! On l'applaudit!

Cette histoire rappelle l'incident du 19 février 2011, au cours duquel un salarié agricole du département de […autocensuré…] a crié à Sarkozy "Casse-toi pov'con!" au salon de l'Agriculture, avant d'être mis en garde à vue pendant 6 heures dans un commissariat du 15e arrondissement de Paris. (Le procès a eu lieu le 5 avril, dans le plus grand secret, puisque, à la demande dudit salarié agricole, qui nous contacta, Hervé Eon et moi, rien n'a filtré…)

A propos d'offense au président, l’AFP nous apprend que, dans l'affaire
du "Casse-toi pov'con!"
qui valut à mon ami Hervé Eon
d'être condamné à 30 euros d'amende avec sursis,
la CEDG a demandé des éclaircissements à la France.

(Je rappelle que dans mon roman, qui se déroule en juillet 2011, la chose est courante, à tel point que le président "Je suis partout", mutant en président "Je suis nulle part", n'ose plus sortir de l'Elysée…)